Réchauffement climatique : paroles à d'autres scientifiques indépendants

Publié le par Volterre

Le Professeur Australien Cliff Ollier est géologue, géomorphologue et spécialiste des sols. Il est actuellement professeur émérite et chercheur honoraire de l'Université Western Australia. Il a rédigé et co-rédigé plus de 500 publications, la plupart dans des revues internationales. Il a écrit 10 livres (quelques uns ici), dont le très connu " Tectonics Landforms : The Origin of Mountains" (couverture ci-contre) . Bref, c'est une sommité dans sa partie. Il est particulièrement à son aise dans le domaine de glaciers.

Cliff Ollier (source : sous le titre : "Le problème de la fonte du Groenland et de l'Antarctique n'existe pas ") n'hésite donc pas à relever les erreurs manifestes du "pape" de la climatologie, James Hansen du GISS de la NASA (l'alarmiste en chef, disent certains) quant à ses prédictions catastrophistes sur la montée des océans. En effet, Hansen affirme être certain que le niveau des mers va s'élever de +5 mètres. Al Gore, dont Hansen est le mentor, fait un peu mieux que lui en annonçant 20 pieds (+6 m environ) Rahmstorf, pour sa part, a prédit une hausse de +52 cm à +1,5 mètres tout en avertissant que si le Groenland et l'antarctique fondaient, on atteindrait +70 mètres.Un peu plus bas dans cette page, le Professeur Nils-Axel Mörner apporte un démenti cinglant à toutes ces affirmations... .Le GIEC, lui, après quelques tergiversations, s'est limité, dans le FAR 2007, à une prédiction de +37,5 à 57,5 cm à la fin du XXIème siècle ce qui constitue une réduction par rapports aux prévisions précédentes.
D'après les mesures officielles, il semble que le niveau moyen des mers du globe stagne ou est à la baisse depuis 2005 (voir ici)...

Comme on le voit, les prévisions de James Hansen et d'Al Gore, sans parler de celles de Rahmstorf, sont quelque peu en dehors des clous. Ce sont pourtant ces prédictions ultra-alarmistes que les médias ont répercutées, urbi et orbi, sans se poser de questions. Comme d'habitude.

Alors que nous en dit un spécialiste incontesté de la question, Cliff Ollier ?
Cliff Ollier n'est pas tendre avec (l'astronome de formation) Hansen et ses acolytes. C'est le moins que l'on puisse dire :

"Hansen est un modélisateur et son scénario sur l'effondrement des nappes de glaces est basé sur un modèle faux. Hansen utilise un modèle dans lequel la nappe de glace glisse le long d'un plan incliné lubrifié par de l'eau de plus en plus présente à cause du réchauffement climatique. Ce même modèle est utilisé dans de nombreux articles de la même veine tels que ceux de Christoffersen et Hambrey (2006) ainsi que celui de  Bamber et al. (2007). Un article populaire, basé sur le même modèle erroné est paru dans le numéro de Juin 2007 du National Geographic, et cette idée est présentée dans les livres de cours tels que celui de R. C. L. Wilson (2000), le Grand Age Glaciaire.
Malheureusement, ce modèle ne prend en compte ni la forme particulière du Groenland et des nappes de glace Antarctique, ni la compréhension de la manière dont les glaciers s'écoulent....L'idée d'un glacier descendant une pente sur une base lubrifiée par les eaux fondues semblait être une bonne idée quand elle été avancée par de Saussure en 1779 ( NDT : le même que celui dont s'est inspiré S. Arrhénius pour l'effet de serre), mais on en a beaucoup appris, depuis, sur ce sujet."....

" Les promoteurs de la fin du monde résultant du réchauffement climatique affirment que le Groenland et les nappes de glace Antarctique sont en train de fondre et que ceci va causer une hausse brutale du niveau des océans de 5 mètres ou plus. Cette affirmation ignore le fait que les glaciers progressent en rampant. Les glaciers ne fondent pas à partir de la surface en allant vers le bas. Ils ne s'écoulent pas non plus en glissant sur un plan incliné lubrifié par l'eau fondue. En réalité, Le Groenland et les nappes des glaces Antarctique se trouvent dans de profonds bassins et ne peuvent pas descendre le long d'un plan incliné. De plus le flux de glace dépend des contraintes (et tout particulièrement les limites d'élasticité). D'autre part, les températures et aussi la plupart des nappes glacées se trouvent bien dessous du point de fusion de la glace. L'accumulation de kilomètres de masses de glace intacte au coeur du Groenland et de l'Antarctique (les mêmes qui servent à propager l'idée du réchauffement climatique) montre des centaines de millions d'années d'accumulation, sans fonte ni écoulement."..."Après trois quart de millions d'années d'accumulation continuelle et documentée, comment pouvons nous croire que, justement maintenant, les nappes de glace du monde vont disparaître ?"...
"A l'exception des bordures, les nappes de glace s'écoulent par leur bases et ceci dépend de la chaleur géothermique et non pas du climat à la surface (NDT conformément aux dernières découvertes relatées ici) . En réalité, il est impossible que les nappes de glaces du Groenland et de l'Antarctique "s'effondrent"....

NDLR : Je ne pense pas que vous entendrez jamais parler des déclarations du Professeur Cliff Ollier dans le journal " de référence" français , ni dans les autres d'ailleurs. Pas plus que vous n'avez jamais entendu parler des déclarations du Professeur et glaciologue renommé, Robert Vivian (malheureusement décédé en mai 2007) qui corroborent celles de Cliff Ollier. Pourtant, elles en disent très long sur la qualité et les compétences de certains travaux encensés par les médias et régurgités sans hésitation par nos hommes et femmes politiques...Hélas.

 

Roy Spencer est, sans aucun doute, une figure de proue de la climatologie américaine. Il est Directeur de Recherches sur les questions climatiques à l'Université de l'Alabama (Huntsville). Il a été chef de projet sur la recherche climatique à la NASA. Spécialiste des mesures satellitaires, il est le chef d'équipe du AMRS-E (Advanced Microwave Scanning Radiometer) monté à bord des satellites Aqua de la NASA. Il a co-développé les mesure satellitaires précises de la température des différentes parties de l'atmosphère. Il est le responsable des mesures de température de la basse atmosphère dites UAH que vous retrouverez à la page "indicateurs du climat".

Spencer est l'auteur de l'excellent "New York Times bestseller" intitulé "Climate Confusion: Comment l'hystérie du réchauffement climatique a conduit à faire de la mauvaise science, induisant en erreurs les politiques et entraînant des décisions politiques funestes pour les plus pauvres" que vous trouverez par exemple, ici. Il est aussi l'auteur d'un grand nombre d'articles scientifiques qui remettent profondément en cause "les erreurs du GIEC". Son idée de base, confortée par une grande quantité d'observations est que la terre possède une sorte de thermostat, sous la forme d'un système de nuages qui tempère le climat de la planète et exerce donc une rétroaction négative. En cela, il rejoint la théorie d'un autre climatologue de renom Richard Lindzen du MIT (ci-dessous). J'ai utilisé un article de Spencer pour introduire la page sur l'effet de serre.

Roy Spencer est un scientifique particulièrement prolifique. Il a été, à plusieurs reprises, invité à déposer devant le Congrès Américain. En plus de ses nombreuses publications et de ses responsabilités, il donne de nombreuses conférences. C'est ainsi qu'il a évoqué ses préoccupations concernant l'évolution inquiétante de la science climatique devant un large public lors d'une conférence donnée le 07 octobre 2008 à Houston. A noter que le Dr Roy Spencer estime à environ 0,4°C la hausse des températures durant le XXIème siècle ce qui est bien loin des projections du GIEC (de 2 à 6°C). Il pense que ce sont les cycles naturels qui sont responsables du réchauffement du siècle dernier, l'augmentation du taux de CO2 n'apportant qu'une faible contribution.
A la suite de cet exposé, Spencer a été interviewé par un journaliste de Houston (source) sur la base de quelques questions posées par les lecteurs du journal en question. En voici quelques extraits, sous la forme de questions-réponses :

Après avoir déclaré que les sceptiques avaient beaucoup de mal à se faire publier dans les revues scientifiques (il cite notamment Science et Nature, qu'il appelle des revues "grises" dans son livre, parce qu'elles sont manifestement orientées), il ajoute qu'il est, actuellement, très difficile d'effectuer des travaux qui ne vont pas dans le sens du GIEC, faute de financement....

Q : Alors, c'est simplement une question de financement ?

Spencer : Je pense que c'est un problème essentiel. Le Congrès donne de l'argent pour étudier des problèmes. Si le réchauffement climatique est engendré par l'homme, alors c'est là que va l'argent. Si le réchauffement climatique anthropogénique n'est pas un problème, il y a un grand risque de perdre beaucoup de financements pour les contrats de recherche.

Q: Vous avez tiré argument du fait que la température ne suit pas nécessairement les émissions de dioxyde de carbone mais n'est ce pas une bonne idée que de ne pas émettre du CO2 ?

Spencer : Les niveaux préindustriels de CO2 étaient de 270 parties par millions dans l'atmosphère. Nous en sommes actuellement à 385 ou 390 ppm. Les serres industrielles fonctionnent avec 1000 ppm. Je pense que l'hypothèse selon laquelle le CO2 est nécessairement mauvais est de nature philosophique. Ce n'est pas une certitude scientifique. La Nature a adopté actuellement un certain équilibre mais je ne le vois être ni pré-contraint, ni nécessairement le meilleur statu-quo. Si vous discutez avec des physiologistes des plantes, ils vous diront que la terre est actuellement en train de crever de faim à cause du manque de CO2. Je pense que cette question devrait être étudiée de manière dépassionnée plutôt que de supposer que d'ajouter du CO2 est mauvais parce que ceci n'est pas une affirmation scientifique.

Q: Si vous-même et les autres sceptiques du réchauffement global ont raison et que le GIEC a tort, alors pourquoi autant de scientifiques sont-ils aussi affirmatifs vis à vis du changement climatique ?

Spencer : La plupart des scientifiques ne comprennent pas les mécanismes de base et ils préfèrent s'en référer aux modélisateurs du climat. Les modélisateurs du climat veulent rentrer toutes les données dans les modèles. Ainsi, les modèles climatiques sont supposés vous donner la solution par un coup de baguette magique. Je parierais qu'un grand nombre de scientifiques sont sceptiques mais ils ne l'admettront pas en public. Si vous en discutez avec la plupart des scientifiques qui sont des ardents supporters de cette question (NDLR : du réchauffement climatique anthropogénique), vous réalisez qu'ils ont une vision politique ou idéologique globale qui nécessite que l'humanité cesse de mettre du CO2 dans l'atmosphère. C'est une croyance religieuse et elle est très répandue dans les milieux scientifiques.

Q : Qu'est ce ça fait d'être un sceptique dans ce domaine en l'année 2008 ?

Spencer : Et bien, comme j'avance en âge, j'ai de moins en moins d'énergie. Ce débat aide à me maintenir en éveil. Cela n'aurait pas grande importance si ce n'étaient ses implications politiques. La direction dans laquelle nous nous dirigeons, du point de vue politique, va tuer des millions de personnes sans aucune bonne raison. De fait, les environnementalistes ont déjà tué des millions de personnes, sans raison, en bannissant le DDT.

NDLR : Vous ne risquez pas de voir ce genre de confidences dans la presse française ! Plusieurs points des réponses de Spencer recoupent le témoignage très détaillé et particulièrement inquiétant sur le fonctionnement actuel de la science climatique exposés par Richard Lindzen, ici. ( disponible en français).
Un article récent et aisément compréhensible de Roy Spencer : " Le Réchauffement Global et le Thermostat de la Nature : Les systèmes de précipitations" est accessible ici, en pdf . (Traduction en français par Michel Bénard).

En Juin 2005, Yury Izrael, Directeur de l'Institut de l'Ecologie et du Climat du Globe de l'Académie des Sciences Russe et, à l'époque, Vice -Président de l'IPCC (GIEC), contredit la position officielle du GIEC (IPCC) qui affirme que la tendance du climat du globe peut être attribuée à des causes résultant de l'activité humaine. A la veille du sommet du G8 de 2005, Yury Izrael a déclaré ceci :
One issue on the table at the G8 summit at Gleneagles in early July is global climate change. As I see it, this problem is overshadowed by many fallacies and misconceptions that often form the basis for important political decisions. G8 leaders should pay attention to them.  There is no proven link between human activity and global warming.
 
Global temperatures increased throughout the 1940s, declined in the 1970s and subsequently began to rise again. Present-day global warming resembles the 1940s,  when ships could easily navigate Arctic passages. However, man's impact was much smaller at that time
. A Russian expedition that recently returned from the central Antarctic says that temperatures are now starting to decrease. These sensational findings are one of Mother Nature's surprises. "

En français, voici ce qu'a déclaré le Vice Président du GIEC !

"Un des objectifs du prochain sommet du G8 à Gleneagles au début du mois de Juillet, est relatif au changement climatique. Tel que je la vois, cette question est obscurcie par des affirmations et des interprétations erronées qui souvent conduisent à des décisions politiques importantes. Les dirigeants du monde, présents au G8 doivent être circonspects. Le lien entre l'activité humaine et le réchauffement global n'est pas prouvé.
La température du globe a augmenté pendant les années 1940 puis a décliné dans les années 1970 avant de se remettre à augmenter depuis lors. Le réchauffement global actuel ressemble à celui qui s'est produit pendant les années 40 quand les navires pouvaient facilement naviguer à travers l'arctique, alors qu'à cette époque, l'impact de l'activité humaine était bien moins important qu'il ne l'est à présent. Une expédition Russe qui revient d'une étude dans la partie centrale de l'antarctique déclare que les températures ont commencé à s'abaisser. Ces découvertes sensationnelles ne sont rien d'autre qu'une des surprises que nous réserve la "Mère Nature"".

NDLR : Consensus ? qui parle de consensus alors que le Président et le Vice Président du GIEC ne sont même pas d'accord entre eux ? Ça a dû barder à la direction du GIEC !

 

"C'est le Soleil qui est responsable du réchauffement climatique global, le gaz carbonique n'influant pratiquement pas sur ce processus", estime Khabiboullo Abdoussamatov qui a été le chef du Laboratoire d'études spatiales de l'Observatoire principal (de Poulkovo) de l'Académie des sciences russe et directeur du projet d'Astrométrie de la Station Spatiale Internationale pour la Russie.
(
d'après un article d'Olga Vtorova (Agence RIA Novosti)):


"Le réchauffement global du climat de la Terre que l'on observe est dû non pas au rejet des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, mais à un niveau particulièrement élevé et à un essor prolongé, pendant pratiquement la totalité du siècle dernier, de l'intensité de l'énergie diffusée par le Soleil, explique le chercheur.
Khabiboullo Abdoussamatov rappelle que des scientifiques ont prélevé des carottes de glace dans des puits creusés profondément (à plus de 3 km) dans l'Antarctique et au Groenland. Après avoir étudié ces échantillons, ils ont découvert que des variations considérables de la teneur en gaz carbonique dans l'atmosphère et du réchauffement climatique s'étaient produites avant l'ère industrielle, en l'absence totale d'activité industrielle de l'homme.
"Il a été établi, ce faisant, qu'une augmentation, même importante, de la teneur en gaz carbonique dans l'atmosphère n'a jamais précédé un réchauffement du climat de la Terre, et qu'au contraire, une telle augmentation a toujours suivi une élévation de la température. Autrement dit, même une accumulation considérable de gaz carbonique dans l'atmosphère ne conduit pas, pratiquement, à une augmentation de la température de la Terre", explique le chercheur.
Selon Khabiboullo Abdoussamatov, cela prouve que l'augmentation de la concentration de gaz carbonique que l'on observe dans l'atmosphère est la conséquence, essentiellement, de l'élévation de la température de l'Océan mondial, due à l'augmentation de l'intensité du rayonnement solaire.
"On sait que l'élévation de la température de l'Océan mondial entraîne le rejet dans l'atmosphère de volumes importants de gaz carbonique. Par conséquent, l'idée, largement répandue, du rôle déterminant de l'activité industrielle de l'homme dans le réchauffement climatique global, est due au fait que l'on a pris la conséquence pour la cause", explique le chercheur.

(NDLR : vous retrouverez les résultats des carottages des glaces polaires ainsi que des commentaires d'autres chercheurs ici )


Khabiboullo Abdoussamatov réfute également l'affirmation selon laquelle le gaz carbonique joue dans l'atmosphère un rôle de "verre de serre", laissant passer vers la Terre le rayonnement solaire et ne renvoyant pas dans l'espace une partie des rayons infrarouges irradiés par la planète.
"Il n'est pas scientifiquement fondé d'attribuer à l'atmosphère terrestre les propriétés de l'effet de serre", affirme le chercheur. Selon lui, la théorie de l'effet de serre ne tient pas compte de la transmission efficace de la chaleur à travers les couches supérieures de l'atmosphère. "Des volumes de gaz carbonique réchauffé, qui deviennent légers à la suite de leur expansion, s'élèvent vers les couches supérieures de l'atmosphère et restituent la chaleur absorbée", ajoute-t-il.

NDLR : Beaucoup avancent l'idée que l'effet de serre agirait comme une sorte de pullover qui envelopperait la terre. D'après Abdoussamatov, ce "pullover" réchauffé remonterait donc constamment vers les très hautes couches de l'atmosphère (où il perdrait son énergie calorifique) en se réchauffant et en se dilatant (ce qui est vraisemblable du point de vue de la physique . Autrement dit, tout se passe comme si vous changiez de pullover toutes les cinq minutes. Croyez vous que cela vous tiendrait chaud ? Et de fait, le CO2 est un gaz qui ne se comporte pas du tout comme le verre à vitres d'une serre de jardin... qui ne s'élève pas en s'échauffant. Cette image d'effet de serre, généreusement propagée, est donc sans doute à prendre avec des pincettes (voir ici) . A noter aussi, cette fuite permanente du CO2 réchauffé vers l'extérieur pourrait expliquer pourquoi les basse couches de l'atmosphère ne s'échauffent peu ou pas du tout, en tous cas, pas autant qu'on aurait pu le penser en appliquant la théorie de l'effet de serre selon lequel la troposphère devrait s'échauffer comme le fait le verre à vitre de la serre. Encore que les discussions aillent bon train sur cette question délicate mais cruciale.


Khabiboullo Abdoussamatov souligne également que le début du refroidissement des couches supérieures de l'Océan mondial a constitué une réelle surprise pour les climatologues, ce qui témoigne, à l'évidence, que le maximum thermique global est déjà atteint sur la Terre.
"Les hommes ne sont pas en mesure d'influer d'une manière tant soit peu substantielle sur le réchauffement climatique global, et un refroidissement profond de la Terre suivra inévitablement son réchauffement", affirme le chercheur.
Selon Khabiboullo Abdoussamatov, la quantité d'énergie qui arrive du Soleil sur la Terre baisse depuis déjà le milieu des années 90 du siècle dernier.

  "C'est pourquoi, explique le chercheur, la Terre, au lieu du réchauffement général prédit pour 2012-2015, doit s'attendre à ce que sa température se mette à baisser lentement. La diminution progressive de l'énergie diffusée par le Soleil, qui atteindra son minimum vers 2040, conduira inévitablement à un profond refroidissement du climat de la Terre – son minimum climatique – vers 2055-2060", prévoit le scientifique.
Selon Khabiboullo Abdoussamatov, le refroidissement pourrait être semblable à ce que l'on a observé, entre 1645 et 1715, dans toute l'Europe, en Amérique du Nord et au Groenland, lors du minimum de Maunder de l'activité solaire.
"En Hollande, tous les canaux étaient alors gelés, et au Groenland, à la suite de l'avancée des glaciers, les hommes avaient été contraints d'abandonner une partie des colonies de peuplement. A Londres, la Tamise était gelée, et il en était de même pour la Seine à Paris", rappelle le chercheur.
Selon les dernières études, cette situation devrait perdurer pendant une cinquantaine d'années, et ce n'est qu'au début du XXIIe siècle que la température de la Terre pourrait de nouveau repartir à la hausse.
"C'est pourquoi le protocole de Kyoto n'est pas nécessaire actuellement, et son action doit être reportée, d'au moins une centaine d'années : une baisse de la température globale de la Terre interviendra même si les pays industriellement développés ne limitent pas leurs rejets de gaz de serre", estime Khabiboullo Abdoussamatov. Pour des prévisions détaillées pour les années à venir, allez voir cette page.

D'une autre sommité de la climatologie, unanimement respectée, bardée de médailles et de prix prestigieux, le professeur Richard S. Lindzen du (MIT) Massachussets Institute of Technology, membre de l'Académie des sciences américaine et ex-représentant auprès du GIEC, un extrait d'article du Wall Street Journal sous le titre:

The Press Gets It Wrong !

"Science, in the public arena, is commonly used as a source of authority with which to bludgeon political opponents and propagandize uninformed citizens. This is what has been done with both the reports of the IPCC and the NAS. It is a reprehensible practice that corrodes our ability to make rational decisions. A fairer view of the science will show that there is still a vast amount of uncertainty--far more than advocates of Kyoto would like to acknowledge--and that the NAS report has hardly ended the debate."

C'est à dire :

La Presse a tout faux !

" La Science est communément utilisée, auprès du grand public, comme source d'autorité avec laquelle on peut réduire au silence ses opposants politiques et mettre en place une propagande auprès de nos concitoyens peu informés. C'est ce qui a été fait avec les rapports du GIEC et de l'Académie des Sciences. C'est une pratique répréhensible qui détruit notre capacité à prendre des décisions raisonnables. Une vision de la science plus équilibrée montrera qu'il existe encore une très grande marge d'incertitude, bien plus grande que celle que voudraient nous faire croire les supporters du traité de Kyoto, et aussi que le rapport de l'Académie des Sciences est très loin d'avoir clos le débat (NDLR : scientifique)."

A noter que Richard S. Lindzen a multiplié les déclarations dénonçant les pratiques en cours dans le GIEC ainsi d'ailleurs que ses conclusions.

Au mois de janvier 2008, Richard Lindzen s'est longuement exprimé dans les colonnes d'EcoWorld. Voici quelques extraits de ses déclarations :

" L'idée d'un climat statique et invariable est étrangère à l'histoire de la terre ou de toute autre planète enveloppée d'un fluide. Le fait que le monde développé soit devenu hystérique pour un changement de température de quelques dixièmes de degré, sidérera les générations futures. Une telle hystérie résulte simplement de l'inculture scientifique du public et de sa sensibilité au principe Goebbelsien que la répétition finit par faire prendre une chose fausse pour la vérité, ainsi que de l'exploitation de ces faiblesses par des politiciens, par les promoteurs de l'environnement et, après 20 ans de battage médiatique, par beaucoup d'autres aussi. "

Après avoir longuement expliqué pourquoi et comment les mesures réelles démentent les modèles de l'effet de serre (des éléments que vous retrouverez tout au long de ce site), Richard Lindzen poursuit :
" Au vu de ce qui précède, on peut se demander pourquoi on assiste à un tel alarmisme de nos jours et plus particulièrement pourquoi il existe une recrudescence de cet alarmisme depuis 2 ans. Quand une affaire comme le réchauffement climatique est rabâchée depuis plus de 20 ans, de nombreuses structures se sont mises en place pour en tirer profit. Les bénéfices du mouvement environnementaliste sont assez clairs. Il en est de même de l'intérêt des bureaucrates pour lesquels le contrôle du CO2 est un rêve devenu réalité."

Il donne un exemple :
" Le cas d'ENRON est révélateur sous plusieurs aspects. Avant d'exploser en feu d'artifice pour des manipulations peu scrupuleuses, ENRON a été un des plus actifs promoteurs des accords de Kyoto. Il avait espéré devenir un bénéficiaire essentiel dans le commerce des droits d'émission du CO2. (NDLR : Plus récemment, en sept 2008, Lehman Brothers qui était une grande banque du réchauffement climatique, a aussi explosé en vol)
Et ce n'était pas un petit espoir. Le montant de ces droits doit s'élever à plus de mille milliards de dollars et les commissions afférentes doivent rapporter beaucoup de milliards. Les fonds de pension s'intéressent activement à ces possibilités. Ce n'est probablement pas un hasard si Al Gore, lui-même, est associé à ces activités. La vente des "indulgences" est en pleine expansion avec des organisations qui vendent des "pardons" en fonction de l'empreinte carbone, même si elles reconnaissent parfois que ce n'est pas une bonne solution."

Enfin, Richard Lindzen conclut :
"Avec tout ce qui est en jeu, on peut facilement imaginer qu'il doit y avoir un sentiment d'urgence provoqué par le fait que le réchauffement a peut-être cessé. Pour ceux qui sont impliqués dans ces affaires d'argent, le besoin d'agir rapidement avant que le public apprécie la situation, doit être très impérieux. Vraiment."

NDLR : Vous voilà informés. Dommage que les médias français ne rapportent jamais ce genre de propos....

Mise à jour Octobre 2008 : Richard Lindzen a rédigé un article très documenté et enrichi par de nombreux exemples réels, pour dénoncer les pratiques délétères qui ont actuellement cours pour imposer l'idée du réchauffement climatique anthropique. Lisez cette page et l'article attaché (traduit en français par Pensée-Unique et ses amis)

 

Je ne pouvais pas ne pas évoquer la personnalité de Marcel Leroux qui était un grand climatologue français. Il est décédé en Août 2008. Professeur émérite de climatologie à l'Université Jean-Moulin (Lyon), il était directeur du Laboratoire de climatologie, risques et environnement du CNRS. Il a publié un certain nombre d'ouvrages (en anglais, le plus souvent) très connus dans le monde de la climatologie. Sa notoriété est mondiale. Il est l'auteur d'une théorie importante sur le climat de la planète qui repose sur l'existence de vastes cellules de convection qu'il appelle des AMP (anticyclones mobiles polaires). Il réfutait notamment, et avec énergie, l'idée que l'on puisse réellement définir une température moyenne de la planète comme le fait le GIEC. La suite de cette chronique est tirée en grande partie de Wikipedia/Marcel_leroux.

Dans son livre « Global Warming: Myth or Reality? The Erring ways of Climatology » (Réchauffement planétaire : mythe ou réalité ? Les errements de la climatologie), Marcel Leroux explique que les arguments en faveur de la théorie du réchauffement climatique se fondent sur des modèles qui — avec leurs insuffisances dans la compréhension et l'explication des phénomènes météorologiques — ne peuvent pas justifier avec fiabilité cette prédiction : « Nous n'avons ainsi pas de besoin de recourir à des modèles compliqués pour nous dire que le CO2 entraîne, en théorie, une augmentation de la température... Toutefois, l'hypothèse n'a jamais été démontrée en ce qui a trait au climat et demeure dans le domaine du virtuel. » Marcel Leroux se pose également la question de savoir si le réchauffement ne pourrait pas être bénéfique dans certaines régions.

Quant aux causes du changement climatique, il écrit dans une section intitulée Conclusion : l’effet de serre n’est pas la cause du changement climatique : « Les causes probables du changement climatique sont donc : des paramètres orbitaux bien établis à l’échelle paléoclimatique, avec des conséquences climatiques freinées par l’effet d’inertie des accumulations glaciaires; l’activité solaire que d’aucuns pensent être responsables de la moitié de l’augmentation de 0,6°C de température et par d’autres, de toute cette augmentation, débat qui appelle certainement un supplément d’analyse; l’activité volcanique et les aérosols associés (plus particulièrement les sulfates), dont les effets (à court terme) sont incontestables; et loin après, l’effet de serre, et en particulier celui causé par la vapeur d’eau, dont l’influence est inconnue. Ces facteurs se conjuguent en permanence et il semble difficile d’établir l’importance relative de ces différents facteurs sur l’évolution du climat. De même, il est tendancieux de faire ressortir le facteur anthropique alors qu’il est, clairement, le moins crédible parmi tous les autres facteurs cités ci-dessus. » (Leroux 2005, p. 120)

Ailleurs, Marcel Leroux (2003) résume ainsi son point de vue sur la théorie du réchauffement climatique : "  Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annoncent une élévation de la température, proclamée mais non démontrée. Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique."

NDLR : Marcel Leroux ne mâchait pas ses mots : "Une imposture scientifique "?. Il a d'ailleurs rebaptisé le sigle IPCC (C'est le GIEC en anglais) :
"Inventaire du Psittacisme Politiquement Correct". Inutile de dire que ML était la bête noire des représentants de la France auprès du GIEC ainsi que de la direction de météo-france et de bien d'autres encore ...

Je ne peux mieux faire que de vous inviter à visionner ce petit film, tourné peu de temps avant son décès et à lire le texte d'un de ses récents interviews (en français, format pdf). Il dit tout.

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