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la France se tourne aussi vers les schistes bitumeux…

Publié le par Volterre

Après les gaz de schiste, la France se tourne aussi vers les schistes bitumeux…

Aberration énergétique, climatique et environnementale, les schistes bitumineux, avec les sables bitumineux, sont les pétroles les plus chers, les plus sales, les plus polluants qui soient.

Ils sont contenus dans des couches épaisses d’argile dans lesquelles des intercalations fines contiennent du sable qui enferme du pétrole dans ses pores; ce n’est ni plus ni moins que du pétrole encore en formation… 
Aujourd’hui, c’est cette substance sur laquelle les énergéticiens parient et qu’il faut aller chercher à 2500 m de profondeur en fissurant la roche dans laquelle elle est emprisonnée. Comme pour les gaz de schiste, il faut injecter de l’eau à très haute pression et des produits chimiquesdans la roche et ensuite, la chauffer à plus de 500 degrés pour en extraire les fluides.

La France est aussi malheureusement, concernée par ces projets surréalistes; on trouve des schistes bitumineux notamment en Ile de France, en Picardie et en Champagne-Ardenne. En décembre 2010, les réserves étaient évaluées, par le ministère de l’énergie, à près de 65 milliards de barils; ça représente à peu près 2/3 de la production mondiale pendant un an. Pas de quoi bomber le torse!...

 

Parmi les acteurs des schistes bitumineux on trouve Vermilion, uneentreprise canadienne déjà présente pour l’extraction de pétrole conventionnel dans le Bassin parisien, premier producteur de pétrole en France. On trouve également Toreador Resources Corporation (dont le vice-président n’est autre que Julien Balkany) et Hess Oil France. Toréador extrait déjà du pétrole conventionnel dans le bassin parisien et devrait procéder début 2011 à six forages d’exploration autour deChâteau-Thierry (Aisne).

Comme les gouvernements du monde entier, la France est aujourd’hui à la croisée des chemins : choisir la fuite en avant en s’appuyant sur des techniques bancales, douteuses, chères et polluantes ou le développement massif des économies d’énergie et des filières renouvelables.

On aimerait que ce choix soit nettement plus évident.

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